- Depuis votre sortie du loft, avez-vous reçu des propositions de rôles, à l’instar d’Aziz ?

- Mon passage à Cannes m’a permis d’établir quelques contacts avec des producteurs. Mais pour le moment, je n’ai rien de concret à vous annoncer. A vrai dire je suis un peu déçu. Surtout depuis que le réalisateur Jean-Jacques Beinex a dit à l’antenne qu’Aziz avait un avenir et pas forcément moi. Il est vrai que je ne connais pas mes capacités en tant qu’acteur, mais ça m’a un peu dégoûté. J’ai l’impression que l’on me met de côté. Même l’agent qui est censé s’occuper de nous pour nos futures carrières ne s’intéresse pas vraiment à moi. Je suis venu à Cannes de ma propre initiative. De toute façon, ma mère pense que l’on ne m’a pas suffisamment valorisé.

- Mais pour quelles raisons ?

-Je pense que j’ai perturbé la production à tous les niveaux. Même au niveau des images diffusées dans le loft, on m’a un peu « zappé » ! Pourtant je n’ai pas cessé d’attirer l’attention sur moi. C’était mon but en postulant à « Loft Story ». Je voulais prouver mes talents de comédien. Au début je pensais jouer le mec dingue, mais quand j’ai intégré ce loft, je me suis rendu compte que tous les candidats étaient déjà bien extravertis, donc j’ai opté pour le type asocial. D’ailleurs, j’ai dévoilé mon plan aux psys dans le confessionnal, car ils s’inquiétaient pour moi. J’avais le sentiment qu’ils m’avaient compris, mais au final, ils ont dit publiquement que j’étais « une erreur de casting ». Trop fragile ! Là, franchement je me suis senti trahi. On m’a pris pour un idiot !

-En attendant, vous avez négocié une rubrique sur l’émission et une autre sur Internet. Joli coup !

-C’est vrai et je ne regrette absolument pas d’avoir fait cette émission, mais je n’aurais pas accepté de quitter le loft si la production ne s’était pas engagée sur les rubriques.

- La vie dans le loft n’est elle pas scénarisée ?

-Non, mais tout le monde joue un rôle, car on se sait filmés. Moi on m’a choisi car j’étais le dingo de service, Loana la « Ophélie Winter », Kimy, la nouvelle, c’est un peu la vipère ! Mais, pour être franc, je pense que je serais parti avant la fin de toute façon. »